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Crypto-actifs

Le bitcoin est un gros pollueur

Créé le

21.11.2018

-

Mis à jour le

28.11.2018

Alors que la blockchain et le bitcoin génèrent depuis leur apparition des interrogations concernant leur empreinte climatique, deux études sérieuses et pour le moins alarmistes sont sorties récemment sur le sujet.

Le bitcoin n’a pas fini de faire polémique. Alors que le monde de la finance se convertit peu ou prou à la nécessité de chercher à limiter le réchauffement climatique sous la barre des 2 °C, conformément à l’objectif préconisé par l’Accord de Paris il y a trois ans, le crypto-actif pourrait mettre à mal cet objectif au parcours déjà bien semé d’embuches. Initialement inventé dans un esprit libertarien, le bitcoin nécessite des actions de « minage » informatique pour être généré et pour la vérification des transactions sur blockchain, actions très fortement consommatrices d’électricité.

Alors que la blockchain et le bitcoin génèrent depuis leur apparition des interrogations concernant leur empreinte climatique, deux études sérieuses et pour le moins alarmistes sont sorties récemment sur le sujet. Selon une étude parue dans Nature Climate Change, l'usage bitcoin aurait généré 69 millions de tonnes de dioxyde de carbone en 2017, année où il ne représentait que 0,03 % des transactions dématérialisées dans le monde. Son adoption massive pourrait faire passer le réchauffement au-dessus des 2° C d’ici 16 ans, toujours selon les résultats de ces travaux.

Une autre étude, publiée dans Nature Sustainability conclut également que la génération des crypto-actifs entre 2016 et 2018 avait été consommatrice d’une quantité alarmante d’énergie. L.B.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº826