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Économie

2021-2023: les projections de la Banque de France

Créé le

15.06.2021

Pour les années qui viennent, la Banque de France s’attend à une nette amélioration du contexte macroéconomique dans l’Hexagone. L’activité économique va connaître un fort rebond aux troisième et quatrième trimestres 2021, avec une croissance soutenue de la consommation des ménages. Ainsi, sur l’année 2021, la progression du PIB français en moyenne annuelle dépasserait la moyenne de la zone euro (5,75 % contre 4,6 %) et l’inflation totale s’élèverait à 1,5 % en moyenne annuelle. La croissance du PIB s’établirait ensuite à 4 % en 2022, puis à 2 % en 2023.

L’activité commencerait à dépasser son niveau pré-Covid dès le premier trimestre 2022. La forte croissance du PIB serait essentiellement portée par la contribution de la demande intérieure en 2021 et 2022, à la fois de la consommation et de l’investissement.

Certains paramètres pourraient toutefois évoluer de façon telle qu’ils viendraient affecter ces projections ; c’est le cas, par exemple, des risques sanitaires ou encore de l’ampleur et la vitesse d’utilisation du surplus [1] d’épargne financière accumulé par les ménages.

Sur le front du marché du travail, la banque centrale prévoit des créations nettes d’emplois assez significatives de 2021 à 2023. Le taux de chômage atteindrait 9,3 % au cours du premier semestre 2022, avant de décroître pour revenir nettement en dessous de 9 % en 2023.

 

1 Depuis mars 2020, les ménages ont accumulé un important surplus d’épargne financière. Ce surplus est calculé comme l’écart cumulé entre l’épargne financière observée ou projetée chaque trimestre, et celle qui aurait été réalisée si les dépenses et revenus des ménages avaient continué de croître depuis la fin 2019 selon leur rythme antérieur.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº858
Notes :
1 Depuis mars 2020, les ménages ont accumulé un important surplus d’épargne financière. Ce surplus est calculé comme l’écart cumulé entre l’épargne financière observée ou projetée chaque trimestre, et celle qui aurait été réalisée si les dépenses et revenus des ménages avaient continué de croître depuis la fin 2019 selon leur rythme antérieur.
RB