Pour la première fois, un patron du Crédit Mutuel prend, pour un an, la présidence tournante de la Fédération bancaire française (FBF). Quinquagénaire, énarque, membre à la fin des années 1990 du cabinet du ministre de l’Économie Dominique Strauss-Kahn, puis, après un passage à la CFDT, directeur de cabinet de Pascal Lamy, Nicolas Théry entre aux Assurances du Crédit Mutuel en 2009. Sept ans plus tard, il prend la présidence de la Confédération nationale du Crédit Mutuel. En mars 2020, au début du premier confinement, il a signé avec l’économiste Daniel Cohen, une tribune dans Le Monde, dans laquelle il appelait l’État à soutenir l’économie. Un an plus tôt, les deux hommes dénonçaient dans le même journal la tentation totalitaire du libra, la cryptomonnaie de Facebook, lui opposant le rôle protecteur des banques centrales. C’est à Nicolas Théry qu’en cette période de sortie de crise, les 337 banques françaises et étrangères exerçant en France ont confié, à compter du
1er septembre, leur représentation.
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