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Salaires

La guerre des talents n’aura pas lieu

Créé le

21.02.2019

-

Mis à jour le

05.03.2019

Les évolutions salariales dans le secteur bancaire restent difficiles à prévoir, alors que les dispositions du Brexit sont encore en négociation.

Selon l’étude de rémunération du cabinet de recrutement Robert Walters, les salaires des cadres dans la banque ne bougeront guère en 2019. « À l’heure où les dispositions du Brexit sont encore en négociation, précisent prudemment les auteurs, il est prématuré d’évaluer les évolutions salariales. » Les réflexions pré-Brexit annonçaient un afflux de banques internationales sur la place financière parisienne. Mais les volumes de recrutements afférents se révèlent décevants aujourd'hui. Ainsi, le transfert de 1 000 emplois à Paris annoncé début 2017 par HSBC, n’a pour l’heure donné lieu qu’à quelques recrutements. Robert Walters prévoit toutefois de nombreux emplois à pourvoir dans les fonctions de back-office (ressources humaines, juridique, IT, marketing…) et de front office (commercial, analystes).

Rémunérations stables en 2019

Comme en 2018, avec 6 à 12 ans d’expérience, un analyste crédit, un conseiller d’entreprise ou un directeur d’agence devraient voir en 2019 leur salaire de base se maintenir à l'intérieur d'une fourchette de 60 à 75 K€ annuels. En banque d’investissement, les rémunérations restent stables également pour les Assets Managers (95 à 135 K€), les spécialistes de private equity (90 à 160K€), de M&A (85 à 145 K€), et de corporate banking (85 à 135 K€).

G. D.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº830