Square

Repère

Vous avez dit « floor » ?

Créé le

15.03.2016

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Mis à jour le

25.03.2016

Qu’il s’applique à l’ensemble du portefeuille ou seulement à une partie des expositions, le plancher (floor) que souhaite mettre en place le Comité de Bâle fonctionne de la même manière. S’il est à 70 %, cela signifie que le niveau des RWA obtenus en appliquant les modèles internes ne peut représenter moins de 70 % du niveau obtenu en appliquant la méthode standard. Ce qui revient à dire que l’économie de RWA permise par l’utilisation d’un modèle ne peut dépasser 30 %. Donc plus le plancher est élevé, plus il est contraignant. Une des conséquences de la mise en place d’un floor est l’obligation pour l’établissement en régime modèle interne de faire simultanément le calcul en méthode standard. Le Comité de Bâle ajoute même qu’il doit publier ce résultat. Par ailleurs, des juridictions appliquent des floors plus forfaitaires, sans référence à la méthode standard. « La Suède par exemple impose un plancher sur la densité de RWA liés aux crédits immobiliers et, depuis peu, aux crédits aux corporate. Il peut aussi exister des floors sur les paramètres des modèles internes, par exemple dans le cas de la Suède, sur les maturités utilisées pour les calculs », explique Jérôme Legras chez Axiom AI. Une ligne dure scrutée par le marché, le gouverneur de la Banque de Suède se trouvant être le président du Comité de Bâle…

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº795
RB