<table border="1" cellpadding="0" cellspacing="0" width="98%"> <tbody> <tr> <td valign="top" width="20%"> <span class="gras"> <span class="italique"></span> </span> </td> <td width="38%"> <span class="gras">Assureurs</span> </td> <td width="40%"> <span class="gras">Banques</span> </td> </tr> <tr> <td width="20%"> <span class="gras"> <span class="italique">Business model</span> </span> </td> <td valign="top" width="38%"> Gestion de l&rsquo;al&eacute;a dans une logique de mutualisation, de diversification et de dispersion du risque. </td> <td valign="top" width="40%"> Collecte de d&eacute;p&ocirc;ts et distribution de cr&eacute;dits. </td> </tr> <tr> <td width="20%"> <span class="gras"> <span class="italique">Cycle de production</span> </span> </td> <td valign="top" width="38%"> &laquo;&nbsp;invers&eacute;&nbsp;&raquo; = encaissement des primes en amont, avant toute redistribution, diff&eacute;r&eacute;e dans le temps lors de la survenance de sinistres ou &eacute;ch&eacute;ances de contrats. </td> <td valign="top" width="40%"> &laquo;&nbsp;classique&nbsp;&raquo; = la banque a besoin de d&eacute;p&ocirc;ts pour octroyer des cr&eacute;dits. </td> </tr> <tr> <td width="20%"> <span class="gras"> <span class="italique">Actif / Passif<br> (gestion ALM)<br> <br> Volatilit&eacute;</span> </span> </td> <td valign="top" width="38%"> Les actifs sont le plus souvent tr&egrave;s diversifi&eacute;s et le risque mesur&eacute;. La volatilit&eacute; &agrave; court terme des march&eacute;s a g&eacute;n&eacute;ralement peu d&rsquo;impact sur les assureurs. Avec leurs passifs longs (retraite, construction, d&eacute;pendance&hellip;), les assureurs ont souvent un r&ocirc;le d&rsquo;investisseur de long terme. Le passif a typiquement une dur&eacute;e moyenne plus longue que les actifs&nbsp;: stabilit&eacute; du financement </td> <td valign="top" width="40%"> Une exposition souvent significative aux classes d&rsquo;actifs structur&eacute;s risqu&eacute;s. Un fort effet de la volatilit&eacute; des march&eacute;s. Les cr&eacute;dits sortis du bilan via des m&eacute;canismes de titrisation ont contribu&eacute; &agrave; l&rsquo;aggravation des effets de la crise. La dur&eacute;e moyenne du passif est plus courte que celle des actifs&nbsp;: danger de ne pas faire face aux obligations si les actifs sont insuffisamment liquides. </td> </tr> <tr> <td width="20%"> <span class="gras"> <span class="italique">Solvabilit&eacute;</span> </span> </td> <td valign="top" width="38%"> La derni&egrave;re crise a d&eacute;montr&eacute; que les r&egrave;gles prudentielles appliqu&eacute;es aux assureurs ont &eacute;t&eacute; globalement tr&egrave;s efficientes. </td> <td valign="top" width="40%"> B&acirc;le&nbsp;II a clairement montr&eacute; ses limites lors de la crise, avec de nombreuses banques europ&eacute;ennes qui ont d&ucirc; &ecirc;tre recapitalis&eacute;es. </td> </tr> <tr> <td width="20%"> <span class="gras"> <span class="italique">Risque de liquidit&eacute;</span> </span> </td> <td valign="top" width="38%"> Quasi inexistant compte tenu du cycle de production invers&eacute;. </td> <td valign="top" width="40%"> Majeur pour les banques. Le &laquo;&nbsp;<span class="italique">credit crunch</span> &raquo; a &eacute;t&eacute; un fort amplificateur de la derni&egrave;re crise. </td> </tr> <tr> <td width="20%"> <span class="gras"> <span class="italique">Risque syst&eacute;mique / interd&eacute;pendance</span> </span> </td> <td valign="top" width="38%"> Ce risque est quasi inexistant pour le domaine des assurances. </td> <td valign="top" width="40%"> Le syst&egrave;me interbancaire tend &agrave; entra&icirc;ner d&rsquo;autres acteurs bancaires en cascade en cas de crise. </td> </tr> <tr> <td width="20%"> <span class="gras"> <span class="italique">Risque de confiance<br> entre acteurs</span> </span> </td> <td valign="top" width="38%"> Ce risque est peu ou pas pr&eacute;sent. </td> <td valign="top" width="40%"> Durant les p&eacute;riodes de crise, il y a souvent ass&egrave;chement des liquidit&eacute;s, les banques n&rsquo;ayant plus confiance les unes envers les autres. </td> </tr> <tr> <td width="20%"> <span class="gras"> <span class="italique">Profil des risques</span> </span> </td> <td valign="top" width="38%"> Les risques d&rsquo;assurance proprement dits repr&eacute;sentent&nbsp; une forte part du profil de risque d&rsquo;un assureur&nbsp;: diversification et d&eacute;correlation des risques de march&eacute;. </td> <td valign="top" width="40%"> <span class="italique">A contrario</span>, pour les&nbsp;banques, le portefeuille est en corr&eacute;lation avec&nbsp;l'&eacute;conomie&nbsp;g&eacute;n&eacute;rale, augmentant les risques en p&eacute;riode de crise. </td> </tr> <tr> <td width="20%"> <span class="gras"> <span class="italique">Pro-cyclicit&eacute;</span> </span> </td> <td valign="top" width="38%"> Les assureurs jouent souvent un r&ocirc;le contracyclique pouvant limiter les effets de la crise. </td> <td valign="top" width="40%"> Traditionnellement un fort caract&egrave;re procyclique. </td> </tr> </tbody> </table>