Les cryptomonnaies souffrent d’une mauvaise réputation. D’abord, elles faciliteraient les transactions illicites. C’est indéniable ! Mais cela est malheureusement le cas de tous les moyens de paiement traditionnels, pour lesquels des dispositifs élaborés de contrôle ont dû être développés au fil du temps. Il est donc indispensable de concevoir rapidement des outils similaires adaptés à cette technologie, prenant en compte la rapidité d’exécution et le caractère irrévocable des transactions, mais également leur complète traçabilité et la capacité de blocage rapide des destinataires illicites. Un champ d’action déjà occupé par de nombreuses FinTechs prometteuses.
La consommation énergétique exorbitante des cryptomonnaies est, elle aussi, vivement critiquée. C’est vrai pour la blockchain Bitcoin, du fait de son mécanisme de validation des transactions. L’enjeu est avant tout de comprendre les cas d’usage et de cibler la technologie adaptée, ce qui rend d’autres protocoles décentralisés bien plus légitimes, avec des solutions désormais très faiblement énergivores.
