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Le modèle économique de l’assurance

Créé le

21.07.2014

-

Mis à jour le

02.09.2014

Le modèle économique de l’assurance présente des spécificités qui déterminent fortement la présentation du patrimoine et de la performance des assureurs :

  • l’inversion du cycle de production : les primes perçues aujourd’hui couvrent un risque futur marqué essentiellement par l’incertitude ;
  • les techniques de mutualisation : la couverture de risques homogènes mais indépendants, répartis sur une population assurée assez vaste doit permettre, en application de la loi des grands nombres, d’approcher statistiquement la probabilité de réalisation du sinistre avec une marge d’erreur réduite ;
  • le décalage parfois significatif entre le fait générateur du sinistre et sa matérialisation (pollution d’un site, maladie…) ;
  • enfin, la nécessité de gérer activement l’équilibre actif-passif (la couverture des engagements pris vis-à-vis des assurés par des actifs de duration, de rendement et valeur équivalents), tout au long de la vie des contrats.
Les incertitudes sur le résultat in fine des contrats d’assurance et, potentiellement, la volatilité accrue (pics de sinistralité, catastrophes naturelles, crises financières) générées par ce modèle sont tempérées par :

  • des mécanismes d’atténuation et d’étalement des variations les plus significatives, dans une logique de protection de l’assuré et de pérennisation des équilibres financiers de l’activité ;
  • l’évaluation au coût amorti, en normes françaises, des actifs et des passifs.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº775