Le texte de finalisation de Bâle III devait définitivement harmoniser toutes les pratiques. Il intègre pourtant de fortes discrétions nationales :
- chaque juridiction a le choix de reconnaître ou non les notes des agences de rating, ce qui conduit à deux jeux de méthodes ;
- il existe une discrétion nationale pour la pondération (jusqu’à 0 %) des expositions interbancaires au sein d’un même système de protection institutionnelle ;
- pour le risque opérationnel, le superviseur national peut activer l’option de ne pas retenir les pertes pour le calcul des exigences (le multiplicateur de perte interne peut être mis à 1 par le superviseur pour l'ensemble du secteur dans un pays donné) ;
- pour le ratio de levier, il n'y a aucune mention des modalités d'exclusion des réserves de Banque Centrale en période de conjoncture macroéconomique extrême.