Le cas de la Syrie

La part des banques privées s'est considérablement développée depuis leur création en 2004. En 2010, le secteur comprenait 13 ​banques privées (dont deux banques islamiques) avec des actifs équivalents à environ 24 % du total des actifs du secteur bancaire. Leurs dépôts totaux se sont développés d’environ 12-16 % annuellement depuis ​2006. Le secteur est dynamique : trois nouvelles banques privées conventionnelles ont débuté leur activité en ​2009 : Fransabank Syria, Bank al-Sharq et Qatar National Bank Syria. Le plafond de la détention du capital par les banques étrangères a par ailleurs été augmenté par la ​Banque centrale en janvier 2011, passant de 49 % à 60 %.

Mais malgré cette libéralisation, les entreprises publiques et le gouvernement central continuent de concentrer plus de 50 % du montant total des crédits octroyés en ​2010 par le système bancaire.