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Le cas de la Libye

Créé le

02.05.2011

-

Mis à jour le

07.06.2011

Marqué par la forte présence étatique du gouvernement militaire, le secteur bancaire libyen a connu une vague de libéralisation et d’ouverture sur les marchés extérieurs avec la loi bancaire de 2005 qui a introduit pour les banques étrangères la possibilité  d'implanter des filiales, de prendre des participations au capital des banques locales et de créer des bureaux de représentation. BNP Paribas a ainsi été retenue par la Banque centrale de Libye comme partenaire stratégique de Sahara Bank, par la prise de 19 % du capital de l'institution et du contrôle opérationnel.

Le dernier bénéficiaire en date de l’ouverture du système bancaire libyen aux banques étrangères est la banque italienne Unicredit qui a été autorisée à créer une banque en Libye en partenariat avec des investisseurs locaux ; parallèlement, Tripoli est devenu le premier actionnaire [1] du groupe transalpin. Le système bancaire libyen comprend aujourd'hui essentiellement la Banque centrale de Libye (CBL), cinq grandes banques commerciales publiques, une banque commerciale privée (Bank of Commerce and Development), cinq banques spécialisées et 44 banques régionales. Conformément aux décisions prises par l’Union européenne, Unicredit a annoncé début mars procéder au gel des droits de vote de ses actionnaires libyens.

1 La Libye détient globalement 7,6 % d'Unicredit en additionnant les parts de la Banque centrale libyenne et du fonds souverain Libyan Investment Authority.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº737 bis
Notes :
1 La Libye détient globalement 7,6 % d'Unicredit en additionnant les parts de la Banque centrale libyenne et du fonds souverain Libyan Investment Authority.