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Le cas de Bahreïn

Créé le

02.05.2011

-

Mis à jour le

07.06.2011

Le secteur de la banque de détail et de gros bahreïni est le plus important de la région du Conseil de coopération du Golfe (CCG), avec des actifs s'élevant à près de 260 % du PIB fin 2008 et contribuant pour plus de 85 % au total des actifs. De même qu’aux Émirats Arabes Unis, le secteur de la banque de détail à Bahreïn est le moins concentré parmi ceux du CCG, avec plus de 400 ​institutions financières.

Côté français, Crédit Agricole CIB est présent à Dubaï et Abou ​Dhabi à partir du siège de ​Bahreïn, de même que BNP Paribas qui opère à partir de son centre régional bahreïni. Natixis est présent aux Émirats Arabes Unis via sa succursale de ​Dubaï, et Société Générale a des bureaux à Dubaï, Abou Dhabi et ​Bahreïn.

Toutefois, en plus de la crise politique récurrente entre le gouvernement et la majorité chiite, le Bahreïn est le moins bien portant parmi les riches pays du Golfe sur le plan économique. Les effets de la crise conjugués aux questions politiques produisent une fuite des capitaux. Bahreïn, longtemps considéré comme la plate-forme financière du monde arabe, a vu les banques étrangères installées à Manama mettre tour à tour la clé sous la porte. Mais ces entreprises, qui souhaitent conserver un point d’ancrage dans la région, cherchent un îlot de stabilité dans le monde arabe. Certaines banques internationales qui avaient jusqu’à présent leur siège à Bahreïn envisagent de déménager à Dubaï.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº737 bis