Après un ralentissement des émissions d'AT1 [1] en janvier, en raison des incertitudes générées par le dossier grec, la dynamique de ce marché est repartie en février, surtout du fait d'établissements très solides, basés au nord de l'Europe :
Plus au sud, la suisse UBS a elle aussi émis (1milliard d'euros et 2,3 milliards de dollars).
Ces signatures rassurent les investisseurs. Toutefois, le marché a également absorbé l'émission de 750 millions d'euros d'une banque au profil plus risqué, Banco Popular. Quant à BBVA, une des banques espagnoles les plus solides, elle a levé 1,5 milliard.
« Le marché a dépassé les 100 milliards en Europe, souligne Jérôme Legras, directeur de la recherche chez Axiom. Il va poursuivre sa progression pour deux raisons : d'une part les banques doivent satisfaire les exigences imposées par leMREL [2], ce ratio mis en place par la directive BRRD et qui impose de détenir une certaine quantité de dette pouvant absorber des pertes ; d'autre part, elles subissent les contraintes de la directiveCRD4-CRR [3]selon laquelle une partie du capital des banques doit être constituée d'AT1. » S.G.
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