Selon les calculs de l’
AFIC
[1]
, le capital-investissement français a enregistré un rendement de 10,7 % sur 10 ans à fin 2013, une performance sensiblement supérieure à celle des actions (5,5 % pour le CAC 40) et de l’immobilier (7,2 %), mais qui cache toujours d’importantes disparités. Le secteur est porté par les résultats du capital-transmission (16,1 % de rendement sur 10 ans) pour 3,9 milliards d’euros d’investissement, contre seulement une performance de 0,3 % et 642 millions d’euros pour le capital-innovation – 5,7 fois moins qu’aux États-Unis, une fois gommé le poids relatif de chaque économie. Une situation à laquelle devra s’atteler le nouveau président de l’AFIC, Michel Chabanel, qui vient de remplacer Louis Godron.
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Association française des investisseurs pour la croissance.