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Financement des PME : l’action des banques saluée

Créé le

23.09.2014

-

Mis à jour le

30.09.2014

Corporate venture, crowdfunding et « bonne » titrisation : ces trois termes ont largement émaillé les discussions qui ont rassemblé le « tout-Paris » de la finance à l’occasion des assises du financement et de l’investissement le 15 septembre dernier, à l’Elysée.

Les PME et leur financement ont été au cœur des échanges. Tous se sont accordés à reconnaître l’action positive des banques, à commencer par le chef de l’État : « la France […] a un système financier robuste. Parce que si nous avons pu traverser la crise, avec toutes ses conséquences, mais sans effondrement, c’est parce que notre système financier avait pris moins de risques que d’autres et avait tenu. » Jean-François Roubaud (CGPME), a reconnu que « depuis 2008, les banques et les assureurs ont réalisé un gros travail en direction des petites entreprises. Celles-ci n’éprouvent plus de difficulté pour financer des projets d’investissement sérieux. » Le seul bémol, selon lui, reste le financement de la trésorerie, qui est le point faible de nombre de PME.

De même, le mouvement de désintermédiation qui s’est amorcé pour les entreprises, ne concerne pas les PME, constate François Pérol (FBF), qui appelle au développement de la titrisation des crédits aux PME. Le marché obligataire, des placements privés, et plus récemment, le high yield, restent réservés aux entreprises plus importantes.

Ces deux appels ont trouvé écho auprès de BPIfrance, qui a annoncé, entre autres mesures, la mise en place d’un fonds de garantie des crédits de trésorerie, à partir du 1er janvier 2015. 10 000 TPE pourront bénéficier de crédits jusqu’à 50 000 euros. Un projet pilote de déconsolidation de crédits aux PME sera également expérimenté, en partenariat avec des banques volontaires.

A.M.

 

C'est dit !
François Pérol : « Ce dont on veut et peut se passer : les activités de marché de clientèle doivent avoir droit de cité dans les banques. Et concernant la TTF, si la France est la seule à l’appliquer, c’est un désastre. »
Michel Sapin : « Effectivement, nous ne sommes pas très éloignés dans notre appréciation. »

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº776