Sous pression des taux bas
Le changement de paradigme de la banque privée
L’hypothèse d’une phase durable de taux longs bas conduit à un profond renouvellement de l’approche et de l’offre financière de la banque privée. Ces évolutions devront se doubler d’une pédagogie renforcée, auprès des épargnants et de leurs conseillers, et de la mise à leur disposition de nouveaux outils d’information et d’aide à la décision. La révolution digitale y aidera grandement.
La banque privée a longtemps vécu avec un ROA [1] supérieur à 1 %. Cet objectif peut désormais apparaître ambitieux, par suite de la baisse nominale continue de la valorisation annuelle des actifs financiers (dits) sans risque, largement prépondérants.Dans le même temps, la pratique de l’État à cet égard est éclairante. Le législateur a adopté en 1981 un Impôt sur les grandes fortunes (IGF). Son taux supérieur s’élevait à 1,5 %. Ainsi représentait-il un dixième des 15 % d’intérêts alors offerts par une Obligation assimilée du Trésor (OAT) à 10 ans. Il était donc loisible aux assujettis de ...
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