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Salaires : coup d'arrêt sur les négociations de branche

Créé le

23.01.2014

-

Mis à jour le

29.01.2014

Il n'y aura pas de 3e round dans les négociations de branche, a déclaré le 20 janvier l'AFB devant le désaccord massif manifesté par les syndicats. L'AFB, qui représente environ 350 établissements, a rejeté en bloc les demandes transmises par les syndicats lors de la première rencontre, en décembre, et a formulé trois propositions :

  • une augmentation de 1% des minima ;
  • une reconduite du principe du GSI (garantie salariale individuelle) ;
  • des mesures relatives à l'égalité hommes-femmes.
Inacceptable, selon Régis Dos Santos, président du SNB/CFE-CGC: «  Les minima sont largement inférieurs aux salaires réels ; leur augmentation n'aura aucun impact sur les salaires. » De même, la GSI est jugée inefficace : moins de 100 salariés en auraient bénéficié en 2011. Enfin, les mesures relatives à l'égalité hommes-femmes, bien que fondatrices, ne présentent pas de nouveauté par rapport aux éléments adoptés en janvier 2013. Le groupe de travail formé à cette fin n'a tenu sa première réunion qu'à la fin du mois de novembre 2013. « C'est un retard regrettable étant donné l'importance de ces questions dans une branche éminemment féminine. »

Régis Dos Santos déplore également le calendrier des réunions de branche, qui se déroulent, dit-il, « alors que les grands établissements ont déjà tenu leurs NAO (négociations annuelles obligatoires), ou sont en bonne voie de les conclure ». Dans ces conditions, les marges de manœuvre pour les discussions de branche sont extrêmement limitées, ce qui est dommageable, rappelle-t-il, essentiellement pour les petits établissements où la représentation syndicale est faible.

A. M.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº769
RB