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Moyens de paiement

Les paiements « cachés » deviennent visibles

Créé le

20.10.2015

-

Mis à jour le

27.10.2015

Une étude menée sur les paiements par Capgemini et RBS met en évidence la place prise par les paiements cachés. Ce qualificatif mystérieux désigne les digital wallets (comme Paypal), la mobile money (comme MPesa au Kenya…), les monnaies virtuelles (comme le bitcoin) ou encore les closed loop cards et les applications mobiles (comme l’application Starbucks), bref, tout ce qui n’est ni chèque ni carte de crédit, ni cash, ni prélèvement automatique, ni virement.

Évaluer le poids des paiements cachés n’est pas chose facile car la plupart des acteurs de ce marché sont moins régulés que les banques et ne sont pas tenus de rapporter rigoureusement les transactions. Les auteurs de l’étude ont donc utilisé les chiffres fournis par les leaders et réalisé quelques extrapolations. Ils parviennent à la conclusion que ces modes de transactions pourraient représenter en 2014 entre 6,3 et 10,5 % des paiements non-cash, cette fourchette étant très prudente ; en effet, une approche plus qualitative (entretiens menés avec de bons connaisseurs du secteur) aboutit au chiffre de 20 %.

L’étude rappelle que certains de ces modes de paiement facilitent le blanchiment et l’évasion fiscale. Gagnant en visibilité, ce marché pourrait faire l’objet d’une attention croissante de la part des régulateurs.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº789