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Finance solidaire : les réseaux bancaires collectent

Créé le

28.05.2018

-

Mis à jour le

31.05.2018

Alors que le projet de loi PACTE doit comprendre des réformes de l’épargne salariale, de l’épargne retraite et de l’assurance vie, le collectif de promotion de la finance solidaire Finansol cherche à faire valoir ses propositions pour favoriser l’épargne solidaire dans chacun de ces compartiments. Finansol milite depuis plus d’un an pour rendre obligatoire la présence d’un contrat d’assurance vie solidaire dans la gamme de tout assureur vie, et attend toujours le décret d’application de la loi Sapin 2 de fin 2016 ayant rendu le LDD « solidaire » (LDDS). Or, même si la volonté d’« encourager la finance solidaire » figurait dans le programme du candidat Emmanuel Macron, il semble que la finance « climat » a actuellement davantage la faveur des annonces gouvernementales, avec des projets présentés fin 2017 concernant l’assurance vie et le LDDS.

Il reste que la finance solidaire progresse. « En 2017, son encours a atteint un nouveau record, avec la meilleure progression jamais réalisée, ce qui prouve que la finance solidaire a changé d’échelle », assure Frédéric Fourrier, responsable de l’Observatoire de la finance solidaire chez Finansol. L’encours s’élevait à 11,55 milliards d’euros fin 2017, porté par l’épargne salariale (7,4 milliards d’euros), qui bénéficie d’une incitation réglementaire depuis la loi du 4 août 2008, mais aussi, désormais, par l’épargne bancaire (3,6 milliards), qui progresse également de plus de 18 %. Les réseaux bancaires ont davantage poussé ces produits. « Il y a les traditionnels bons élèves, la Nef, le Crédit Coopératif, la Maif et BNP Paribas, et les nouveaux bons élèves, le réseau Caisse d’épargne qui a réactivé le sujet, et Société Générale », précise Frédéric Fourrier.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº821