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Gestion de risques

La dette souveraine est-elle assurable ?

Créé le

27.08.2012

-

Mis à jour le

10.10.2012

L’absence d’un régime de faillite des États rend le risque de défaut souverain particulièrement difficile à appréhender. Les indicateurs de risque utilisés – notations, spreads ou CDS – s’avèrent peu fiables, voire procycliques. Les mesures concernant une mutualisation du risque au niveau international (au sein du FMI ou de l'UEM) restent insuffisantes. À défaut de les renforcer, au niveau européen notamment, concernant les pouvoirs de la BCE, ou, à plus long terme, l’émission d’obligations européennes, les pays de la zone euro devront agir eux-mêmes pour rétablir la confiance des prêteurs.

Il convient d’abord de distinguer le risque souverain de deux concepts voisins que sont le risque politique et le risque pays.

I. Quelques définitions

Le risque politique, formalisé par les agences publiques de crédit à l’exportation, fait, à partir des années 1970, l’objet de garanties commercialisées par les assureurs privés, sous l’impulsion du Lloyd’s. Louis Habib-Deloncle le définit comme « l’ensemble des événements ou décisions, d’ordre politique ou ...

À retrouver dans la revue
Banque et Stratégie Nº307