Plus de 20 ans se sont écoulés depuis la parution de l’ouvrage Traité de comptabilité bancaire, ce qui représente une éternité dans
le monde bancaire.
Sans vouloir faire une rétrospective, on peut citer sur cette période les trois événements clefs que sont :
- l’adoption des normes IFRS en Europe pour les comptes consolidés des entreprises cotées ou émettrices ;
- la montée en puissance, voire la déferlante, de la réglementation prudentielle, avec en particulier les réformes impulsées par le comité de Bâle ;
- et, plus récemment, la mise en oeuvre de l’Union bancaire européenne et de la supervision unique.
Dans ce contexte, disposer d’un instrument tel que le Traité de comptabilité bancaire est précieux. Nous pouvons remercier
Jean-Paul Caudal d’avoir accepté de se remettre à la tâche.
Comme pour sa première version, rédigée par une très solide équipe, ce traité n’est pas seulement un rappel des règles et de la doctrine mais aussi un ouvrage engagé. Il a cet incomparable avantage de prendre du recul et de ne pas seulement traiter de la technique. Jean-Paul Caudal était très bien placé pour expliquer la genèse des textes, et les raisons pour lesquelles certaines dispositions comptables peuvent paraître absconses ou étonnantes.
Il traite également, dans le même état d’esprit, les dispositions de la nouvelle norme IFRS 9 Instruments financiers permettant d’éclairer, sur la base des discussions menées lors de sa longue phase préparatoire, la version finale du texte.
Richard Vinadier, Directeur des comptabilités Groupe, Groupe BPCE
Jean-Paul Caudal, l’un des coauteurs de l’édition précédente, expert-comptable diplômé et économiste, a été au coeur des débats internationaux sur la comptabilité, où il a souvent représenté les banques françaises et européennes, d’abord en tant que directeur de la doctrine bancaire d’un grand cabinet d’audit, puis en tant que responsable du département « réglementation comptable et prudentielle » de la Fédération bancaire française (FBF).