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En bref

Créé le

23.09.2021

Fin en série de services utiles… ou inutiles. Coup sur coup, Samsung, Microsoft et LinkedIn ont annoncé la fermeture de différents services. Chez Samsung, c’est l’offre de stockage Samsung Cloud, liée aux téléphones mobiles du constructeur coréen, qui n’est plus accessible depuis fin août. Fin septembre, le réseau social professionnel LinkedIn a mis un terme à ses stories (posts éphémères, semblables à ceux qui font le bonheur des utilisateurs d’Instagram et Twitter). Enfin, mi-septembre, Microsoft a supprimé le support d’Office pour Android, privant de facto les utilisateurs de Chromebook de l’accès direct à sa suite bureautique. Seule alternative désormais : passer par les applications Web disponibles sur Office.com ou Outlook.com.

Suex mise à l’index. La plate-forme de cryptomonnaie Suex, basée en Russie, a été placée sur liste noire par le Trésor américain pour avoir facilité le versement illégal d'argent à la suite de ransomwares. Les ressortissants et entreprises américains ne sont plus autorisés à l'utiliser.

Bitdefender publie un outil de déchiffrement contre Revil. Les entreprises et particuliers victimes du ransomware Revil/Sodinokibi peuvent désormais télécharger en ligne un outil de déchiffrement de leurs données et les récupérer sans frais : https://www.bitdefender.com/.

Nickel accepte enfin le paiement par chèque. La néobanque, filiale de BNP Paribas, rejoint les autres banques en ligne et permet désormais à ses clients de déposer des chèques sur leurs comptes. Mais l’opération n’est pas simple : contrairement au dépôt d’espèces, il est impossible de réaliser la transaction auprès d’un buraliste partenaire : le client doit passer par le site ou l’application mobile pour effectuer la remise numérique, puis envoyer ses chèques par courrier. En outre, les chèques peuvent être crédités jusqu’à 15 jours après leur remise et l’opération, limitée aux chèques de moins de 1 500 € et à une somme totale inférieure à 3 000 € par mois calendaire, est facturée 3 € par chèque, là où ses concurrents sont plus rapides et ne facturent pas la totalité des frais à leur client.

L’administration privée d’Office 365. Acteurs Publics, site spécialisé dans l’information à destination des administrations, s’est procuré une note confidentielle, envoyée le 15 septembre par le directeur interministériel du numérique (Dinum). Nadi Bou Hanna y rappelle que suivant la nouvelle doctrine « Cloud au centre » du gouvernement, les ministères sont « tenus d’utiliser le cloud interne de l’État ou bien une offre qualifiée SecNumCloud par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), immunisée contre toute réglementation extracommunautaire ». Ce qui exclut de fait toutes les offres de bureautique en ligne, comme Office 365 de Microsoft – mais les logiciels de la suite Office, eux, sont autorisés, à condition d’être installés sur le poste de travail. Sont également exclus les Google apps et autres offres majeures.

Zoom investit dans le hardware. Zoom poursuit sa conquête du marché du travail hybride et des événements à distance, en investissant 30 millions de dollars dans la start-up Neat, qui conçoit des dispositifs physiques et des matériels permettant d’améliorer la qualité de la vidéo et du son de réunions à distance ou hybrides. Les deux sociétés travaillent ensemble depuis plusieurs années, notamment sur un tableau multifonctions permettant de filmer et diffuser des vidéos de participants à des réunions, mais aussi d’écrire ou poster des documents. « Nous avons connu un énorme succès avec Neat jusqu’à présent et sommes impatients de continuer à stimuler conjointement l’innovation et à offrir des expériences remarquables à nos clients », s’est réjoui Oded Gal, en charge des produits pour Neat.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº860